Le petit Bazar de Treps

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C’était mieux Avant… (première partie)

3 commentaires

Suite à un débat enflammé sur le Warhammer Forum je voulais relayer ici, mon état d’esprit concernant les évolutions de Warhammer, de la mentalité des joueurs et surtout les façons d’y jouer !

Je vais donc enfiler mon costume de vieux c*n et pouvoir me fendre d’un c’était mieux avant…

Il y a très longtemps, dans une galaxie…

Je ne vais pas vous refaire (moins bien que d’autres ne l’ont fait) l’histoire du jeu de rôles ni du jeu de figurines, juste rappeler brièvement l’histoire de Warhammer, le jeu des batailles fantastiques.

Avant Warhammer il y a un jeu auto-produit, « Reaper », écrit par Richard Halliwell et Rick Priestley permettant de jouer des escarmouches (moins de 30 figurines) avec des figurines fantastiques. Deux éditions de ce jeu virent le jour, la V1 en 1978, suivi d’une v2 en 1981.

Les débuts

La première vraie version de Warhammer Fantasy Battle sortie en 1983 est avant tout un jeu de rôles avec des figurines, l’idée derrière ce jeu était de permettre aux personnes qui achetaient des figurines de pouvoir faire autre chose que de les garder dans une vitrine. Cette première édition regroupe donc un impressionnant bestiaire correspondant à la quasi totalité de la gamme de figurines alors produites par Citadel (avec leur référence directement dans le livre de règles pour pouvoir facilement les commander). Le tout accompagné d’un système de jeu permettant de jouer avec ces figurines.
Le jeu, présenté sous la forme d’un coffret de 3 livrets, contient tout ce qu’il faut pour jouer (à l’exception des figurines), on y trouve d’ailleurs un scénario d’introduction : « The Ziggurat of Doom », ainsi qu’un exemple de campagne : « The Redwake River Valley ».
Une extension : « Forces of Fantasy » sorti quelques mois plus tard, celle ci vient surtout ajouter au jeu les dernières figurines Citadel sorties depuis, ainsi que de nouveaux sorts. Elle se présente comme un coffret de 3 livrets elle aussi.

Le jeu en lui même reste assez simple d’accès et fonctionnel, on y trouve les bases de Warhammer, notamment le jeu en tours alternés (IGO/UGO comme on dit maintenant), le système de combat (jet pour toucher, jet pour blesser, jet de sauvegarde).

Par contre il est à noter que le jeu n’est pas situé explicitement dans un univers bien défini, et que l’aspect jeu de rôles développé dans ce jeu n’est pas très exploitable en tant que tel.

Devant le succès du jeu, une deuxième version sort en 1984, c’est une version améliorée qui reprend le système de base en lui ajoutant les éléments de l’extension Forces of Fantasy ainsi que de nombreux add-ons ou modifications venant des colonnes de White Dwarf.
Cette deuxième édition se présente elle encore sous la forme d’un coffret contenant 3 livrets.
On y trouve toutes les règles pour jouer (combat, magie, machines de guerre, etc.), un bestiaire complet se basant là encore sur la gamme de figurines Citadel, ainsi qu’un scénario « The Magnificent Sven ». L’univers dans lequel le jeu se déroule (Le monde connu) est enfin dévoilé accompagné d’un petit historique et d’une carte. Un exemple de campagne simple est lui aussi fourni dans le jeu. Il est à noter que la notion de « points » associés aux figurines y est développée, y compris le système permettant de calculer la valeur en points de n’importe quelle créature en fonction de son profil.

Une extension sous forme d’un livret (Ravening Hordes) sortira peu après et proposera de nouvelles façons de construire son armée avec un peu plus de cohérence.

Quelques suppléments virent le jour pour accompagner cette édition, notamment des coffrets contenant des scénarios ou des mini campagnes, accompagnés de bâtiments en carton à construire : « Terror of the LicheMaster », « Bloodbath at Orcs’ Drit », « The tragedy of McDeath » et « Blood on the Streets ».

Le système de jeu et surtout l’univers se voit développé dans « White Dwarf » ainsi que dans les magazines « Citadel Compendium » et « Citadel Journal ». On y trouve des scénarios, des aides de jeu et les profils des nouvelles figurines Citadel.

Il est à noter que cette édition fut la première traduite en français et éditée par la société AGMAT, alors importateur officiel Games Wokshop pour la France, de même de nombreux articles parus dans les publications anglaises citéés ci dessus furent traduits et publiées dans le magazine français « Le Héraut Citadel »

La consécration

Enfin en 1987 sort (de façon quasiment conjointe avec la première édition de « Warhammer 40,000 : Rogue Trader » et de « Warhammer le Jeu de Rôles », ces jeux étant totalement compatibles entre eux) la 3ème version de Warhammer Fantasy Battles.
Cette version est celle qui est la plus aboutie, le jeu n’est plus uniquement un jeu d’escarmouche c’est un vrai jeu de combat de masse, avec notamment des pages entières expliquant les manoeuvres et mouvement des troupes. Le reste des règles étant une version plus complète et beaucoup plus testée que les 2 premières éditions. Le tout avec un Scénario « Forenrond’s Last Stand ».
L’univers devient beaucoup plus détaillé, avec un historique complet, il en va de même pour les habitants du monde connus qui se voent tous étoffés.
Quelques supplément pour ce jeu virent le jour : « Warhammer Armies » regroupant toutes les listes d’armées du jeu, Warhammer Siege qui est un système complet permettant de jouer des Sièges à Warhammer (et Warhammer 40,000) accompagné d’un scénario, « Realms of Chaos » : 2 livres qui présentent en détail les 4 grandes puissances du Chaos, ainsi que de nouvelles façons de jouer, et enfin « Mighty Empires » qui permet de mener de grandes campagnes sur cartes à hexagones.

Enfin en 1992, suite au changement de propriétaire de la société Games Workshop, vit la sortie de la 4ème édition (la grosse boite rouge avec des figurines de gobelins et de hauts elfes), celle que tout le monde connait car traduite en français et très largement diffusée…

Je n’irai pas plus loin dans cette historique car ce sont ces 3 premières versions du jeu qui justement m’intéressent et me font dire que « c’était mieux avant ! »

Et moi, et moi, et moi !

Pour ma part ma première rencontre avec cet univers remonte à l’année 1984, année où, découvrant les « Livres dont vous êtes le Héros » qui viennent de débarquer en France je découvre aussi le jeu de rôles grâce au magazine « Jeux et Stratégie » et à son numéro hors série « MEGA » qui proposait pour 25F un jeu de rôle complet sous forme de magazine !

C’est alors tout un monde qui s’ouvre à moi : Casus Belli, D&D puis AD&D, Warhammer, L’Appel de Cthulhu, Star Wars, etc…

Ce monde je ne l’ai jamais quitté depuis, ces univers sont ceux qui me font toujours rêver et dans lequel j’aime me réfugier lorsque j’ai envie de sortir du XXIe siècle, ces univers et ces jeux m’ont permis de rencontrer des personnes que je n’aurais jamais connu autrement, de partager des moments uniques, bref, ces univers et ces jeux ont contribué à me faire devenir ce que je suis aujourd’hui !

Cependant, quand je regarde derrière moi ces presque 30 années qui se sont écoulées je ne peux m’empêcher de me dire que c’était mieux avant. C’est d’ailleurs ce constat qui m’a fait prendre mon clavier aujourd’hui pour écrire tout ça, constat que je détaillerai dans un prochain billet sur ce blog d’ici la fin de la semaine !

(à suivre…)

Rédigé par treps

Le 18 juin 2012 à 2:17

3 commentaires pour 'C’était mieux Avant… (première partie)'

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  1. […] promis je reprends mon clavier pour faire suite au dernier billet et expliquer pourquoi c'était mieux avant […]

  2. […] billets (oui je suis plutôt en verve en ce moment) sur le fait que c’était mieux avant (ici et là) je voudrais parler du « mouvement » OSR (pour Old School […]

  3. A few tips man Don’t use gloss varnish on a model that wudlon’t actually look wet. Night gobbos where robes and are generally dry- you can get matt varnish- non glossy- from games workshop. Also, if you want to get decent looking models from early on. Use techniques like dry-brushing, shading and highlighting. You can find guides for these on the American GW website.Hope this helps. Good start though, don’t let my advice put you off or anything. It’s very rare to be a super bad ass painter off the bat.Anyways, take it sleazy man

    mathea

    10 juillet 2012 à 10 h 42 min

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